A propos

Je m’appelle Laura Imbert et je vous embarque avec moi dans l’univers du yoga !

professeur de yoga hendaye

Pourquoi je pratique le yoga et qu’est-ce que cela signifie pour moi ?

Pour moi, le yoga est une véritable discipline de l’Etre et du souffle. A travers un panel d’outils, le yoga m’apprend à vivre autrement, à me respecter, à respirer, à m’explorer, à m’écouter. Cette discipline m’octroie la possibilité de canaliser mes pensées et mes peurs, d’accepter et d’avancer. Elle m’aide à trouver des solutions à mes difficultés, à envisager de nouveaux angles d’approche. Elle me propose une ouverture et une meilleure connaissance de qui je suis. Tout ce travail personnel m’aide à enrichir la relation que j’ai à l’autre.

Expérience et formation

La formation de s’arrête jamais, elle se poursuit aussi longtemps que nous sommes prêts à accueillir l’expérience.

10 ans de pratique de l'Ashtanga Yoga

10 ans de pratique de l’Ashtanga yoga selon l’enseignement de Pattabhi Jois à la façon Mysore.

Formation de 200h certifiée Yoga Alliance en Hatha Yoga, Ashtanga Yoga et Vinyasa Yoga

Formation de 200h certifiée Yoga Alliance en Hatha Yoga, Ashtanga Yoga et Vinyasa Yoga à la Vinysa Yoga Academy de Rishikesh en Inde du Nord en 2017.

Formation de 2 ans auprès de l'institut français de yogathérapie

Formation de 2 ans au sein de l’Institut de Yogathérapie auprès de Bernard Bouanchaud (en cours 2020 - 2022).

Formation de 4 années auprès de l'école française de yoga

7 ans de pratique selon la tradition de TKV Desikashar au sein de l’Institut Français de Yoga, dont une formation de 4 années de 2015 à 2019 pour devenir Professeur de Yoga certifié par cette école et par l’Union Européenne de Yoga.

Formation de gynécologie holistique

Formation de 10 mois en gynécologie holistique auprès de Marie Pénéloppe Perez sur la plateforme communautaire Rites de Femmes qui regroupe un ensemble de connaissances, de pratiques et d’expériences autour de l’écologie féminine (2021).

Yoga pré et post natal avec les bases de Gasquet

Formation sur 5 jours avec l'Institut de Gasquet (juillet 2021).

Un pas sur le chemin du yoga

Aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours posée une multitude de questions : pourquoi suis-je ici ? est-ce que tout ce qui m’entoure n’est qu’un décor, une mise en scène orchestrée par je ne sais qui ? où vont tous ces gens une fois qu’on ne les voit plus ?…

Très tôt ces questions ont envahi mes nuits, alors, tant bien que mal, mes parents ont essayé de canaliser les angoisses qui naissaient de ces pensées. D’abord en détournant mes idées et en les amenant sur les contes des princesses que j’adorais. Ma mère passait des heures à me raconter leur histoire en boucle pour éviter que ressurgissent les questionnements qui me terrorisaient.

Et puis j’ai fabriqué mes propres outils. J’ai appris à focaliser mon attention sur une forme : c’était un rond, vide, à une trentaine de centimètres de moi. Dès que mon esprit s’aventurait vers d’autres pensées, je le forçais à revenir à ce point. Cette méthode a sauvé quelques-unes de mes nuits (et surtout celles de mes parents !).

C’était des petites pauses dans ma tête où un joyeux et effrayant bazar avait lieu tous les soirs. Je n’avais pas encore idée que ces exercices constituaient déjà un pas sur le chemin du yoga !

Mon cheminement sur la voie du yoga

Quelques années plus tard, alors âgée de 18 ans,  j’ai commencé à pratiquer l’Ashtanga yoga selon l’enseignement de Pattabhi Jois. J’ai découvert une discipline qui m’a permis de voyager à l’intérieur de moi.

Dans un premier temps, physiquement, j’allais à la rencontre d’espaces en moi. Enorme découverte lors de mon premier cours : ma professeure nous a proposé de positionner nos mains de part et d’autre de notre cage thoracique, « inspirez dans vos côtes » a-t-elle dit !

Je me souviens encore de cette sensation qui ressemblait à une sorte de victoire personnelle, comme un conquérant à l’assaut d’un nouveau mont, mes côtes bougeaient en fonction de l’endroit où je décidais d’apporter de l’air.

Je pouvais respirer dans différentes parties de mon corps ! J’adorais ça. Cette pratique m’a beaucoup apporté et m’a permis d’améliorer mon rapport à mon corps et à mon sommeil notamment.

Au bout de 10 années de pratique, j’ai ressenti l’envie d’aller plus loin, notamment autour de l’étude des textes. J’ai rencontré l’enseignement de TKV Desikachar au côté d’Isabelle Croset qui est devenue ma professeure. Ce qu’elle m’a proposé m’a permis d’entreprendre un long voyage en moi bien plus profond que le simple lien à mes sensations physique. J’ai suivi la formation de professeur de yoga à ses côtés, dans cette lignée, encadrée par l’Institut Français de Yoga.

Dans cette aventure sur le chemin du yoga, mon activité d’éducatrice spécialisée a contribué à nourrir le professeur de yoga que je suis devenue. J’ai travaillé aux côtés de personnes souffrant d’addiction, de personnes autistes, d’enfants et d’adultes polyhandicapés et de personnes schizophrènes.

yoga kundalini bayonne
laura imbert professeur de yoga

J’ai rencontré des personnes dépourvues de la parole, de la vue et de l’audition. Pourtant, une véritable relation s’est créée entre eux et moi. Dans cette relation, il n’y a pas de place pour mes projections personnelles. L’autre ne devient accessible que si j’apprends à l’observer et à écouter ce qu’il a à me dire sans projeter ce que « j’aimerais » lui faire dire.

Face à eux mes conditionnements les plus profonds sont remis en question. A quoi sert une vie dans un fauteuil dans une dépendance totale vis-à-vis de l’autre ? Une vie sans production, sans contribution à la société ? Malgré toute la valeur que je donnais aux échanges construits au quotidien aux côtés de ces personnes aux personnalités si riches et variées, une part de moi ne pouvait s’empêcher de se poser ces questions. Au détour de quelques échanges à ce sujet avec ma professeure, une réponse à ces questions s’est imposée à moi : ça n’est pas à moi à chercher un sens à quelque chose qui a déjà tout son sens.

La vie ne sert qu’à être vécue. YS II.21 « L’essence de ce qui est perçu a cela [l’Observateur intérieur] pour seule raison d’être »[1].

Aujourd’hui, bien que mon activité d’éducatrice spécialisée me soit très chère et que j’affectionne profondément ce métier, les contraintes institutionnelles et la volonté toujours plus aiguisée de faire passer les gains financiers avant le bien-être des résidents, m’a poussé à développer mes qualités d’écoute et d’empathie au sein d’un autre cadre qui est celui de la yogathérapie. Ces deux exercices ne sont finalement pas si éloignés l’un de l’autre, seul le contexte change !

[1] Tad-artha eva drsyasya-atma [Patanjali – Yoga Sutra, traduction et commentaires Frans Moors, Les cahiers d’Esprit]

Faire silence pour faire écho
Laura Imbert
Retour en haut